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Comment on a lancé un des premiers médias par email

Quand mon frère, rédacteur-en-chef, m’a parlé de son projet de lancer un média où il enverrait les infos directement par mail, je suis resté perplexe. Et puis, je me suis dit que, bien utilisé, le mail est un support de transmission de l’info incroyable.

Tout d’abord, de part mon expérience avec les agences de communications, je sais que la communication par mail est encore aujourd’hui celle  qui transforme le plus : les gens lisent (ou, du moins, survolent) leurs mails.

Le mail, un concentré de technologie accessible !

Le mail a un côté universel qui permet de faire sauter la barrière technologique chez tous les internautes, qu’ils soient des jeunes habitués à Snapchat ou des vieux qui ne savent pas se servir de Facebook. Le mail est ce machin, aussi vieux qu’internet, qui résiste à toutes les épreuves du temp. Tous les ans nait une star-up qui nous annonce qu’elle va tuer le mail (Slack, Asana…), 

Le mail est pourtant bourré de fonctionnalités très performantes, et maîtrisées par ces utilisateurs. Les gens préfèrent utiliser une application plutôt qu’un navigateur pour aller sur leur site ? Que cela ne tienne, tout le monde a une application mail (ou une webapp) déjà installé sur son téléphone, sa tablette, son ordinateur, sa montre connecté…

Un article à lire plus tard ? Je le mets en « non-lu » ou je le trie dans un dossier (avec des règles automatique si je suis un power-user). Un mode hors-ligne ? C’est le principe même du mail ! Je recherche un vieil article ? La fonction rechercher. Je veux partager un article ? Le bouton « transférer ». Une fonction « commentaires » ? Je le transfère à mes amis ou je clique sur « répondre » pour donner mon point de vue au journaliste. 

Enfin, en plus d’être universel, le mail n’est contrôlé par personne, ce qui est un énorme avantage lorsqu’on se dit indépendant.

La valeur de l’information ?

La presse sur internet va mal, ce n’est pas facile de valoriser l’information. Sans argent, impossible de fournir des articles de qualité et de quantité facilement. L’arrivée de l’internet a habitué les utilisateurs à la gratuité ou l’abonnement illimité. La publicité s’est donc imposée naturellement. 

Mais, pour que la publicité soit rentable, il faut en afficher beaucoup. On matraque donc le visiteur à coup de bannières publicitaires HTML5, de vidéos intrusives et de bandeaux insupportables pour accepter nos cookies.On est ainsi dépendant d’une audience très régulière, et donc on privilégie les petits articles plutôt que les articles de fond. En faisant ça, on érode ainsi, petit à petit, la confiance que les gens ont sur les médias. 

D’autant plus que les médias n’ont que très rarement la main sur les régies publicitaires, ce qui fait que même sur des médias dits sérieux, on a des publicités qui décrédibilisent complètement le reste. Sur le Monde, il n’est pas rare de tomber sur une publicité comme « Les industriel du tabac le déteste », ou encore « comment elle a réussi à gagner 200000€ sans rien faire ! ».

L’idéal, est que les utilisateurs paient l’information, mais aujourd’hui l’information n’a aucune valeur car elle est omniprésente. Et, de tout temps, ce qui a fait la valeur d’une chose, c’est sa rareté.

Wikipedia et Mediapart sont devenus précieux car leurs informations sont d’une qualité rare, ils ont ainsi réussi à faire payer les utilisateurs. Pour Wikipedia, les gens qui paient le font même principalement pour que d’autres aient accès à l’information. Ils savent que c’est rare et que, par conséquent, il faut le préserver.

Et c’est ce qui me plait dans le mail. Un mail, ça ne se trouve pas dans Google, ça ne se partage pas dans Facebook, ça ne traîne pas dans une salle d’attente d’un médecin. Non, une fois que c’est dans ta boite, tu te rends immédiatement compte qu’il est amené à mourrir rapidement si tu ne fais rien. Ainsi, si tu trouves le contenu brillant (et uniquement dans ce cas-là), tu vas te sentir naturellement investi d’une mission de partage (ou de financement) afin de préserver ce contenu différent des autres.

Si on arrive à créer ce sentiment alors c’est gagné !

Le mail garanti aussi au lecteur que c’est à lui qu’on s’adresse en particulier. Dans cet article, si j’ai parlé des bannières publicitaires HTML5 en mettant un lien dessus, c’est parce que, pour mon activité, j’ai besoin que Google m’associe à ces mots clefs. Je sais qu’à petite dose, je ne vais pas agacer mon lectorat, mais avec le mail, je n’aurais même pas eu l’idée d’en parler.

Les contraintes techniques

Le mail est un support totalement anachronique, il combine des technologies très modernes ainsi que des concepts datant du tout début d’internet (à cause principalement des clients que sont Outlook et gmail). Beaucoup de choses qui paraissent communes à un site internet sont totalement impossible sur un mail. Il est, par exemple, impossible de choisir des typos autrement que parmi une très courte liste, il n’est pas évident de mettre une citation en exergue, et pour ce qui est du javascript : on oublie totalement !

Comme la priorité est portée sur le contenu, je n’ai pas procédé comme je fait habituellement pour une newsletter classique (Opéra de Lyon, My Mental Energy), ici il fallait opter pour une sobriété et s’assurer que le design ne saute pas lorsque quelqu’un transfère le message (problème très courant pour les newsletter). Et comme souvent, le design épuré demande plus de travail que le design chargé sur plusieurs colonnes, mais je pense que ça en vaut la peine.

Malgré tout, je n’ai pas pu m’empêcher de rajouter quelques innovations technologiques. Il y a un affichage responsive qui permet une lecture différente sur mobile et ordinateur. De plus, sur les clients mails modernes (Apple et Samsung principalement), il est possible de voir des vidéos directement dans l’email. Je travaille également sur un mode sombre pour faciliter la lecture le soir dans son lit. 

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Graphisme Intégration

Un article sur les freelance

Je viens de lire un article très intéressant de Thibault Jouannic qui dresse un bilan de ses deux activités de freelance. Il est développeur, mais cela s’applique facilement sur les graphistes indépendants.

Voici quelques-extraits de l’article :

« Peu importe la qualité du travail fourni, si vous ne communiquez pas correctement avec votre client, il ne sera pas satisfait. »

« Si tu es cher, on retiendra que tu es compétent. Si tu es bon marché, on retiendra que tu es bon marché. »

« Un client qui vous paie cher réfléchira à deux fois avant de vous appeler pour décaler ce petit carré d’un pixel à gauche. De ce simple fait, vous serez tout simplement à même de faire un meilleur travail. À méditer. »

« Comment n’est pas important. C’est pourquoi, qui est important. »

« Avouer son incompétence sur certains points ne pose aucun problème. Surestimer ses compétences, en revanche, n’amène que des emmerdes. »

« « Tiens, tu fais des sites ? Tu ne veux pas faire le site de mon association de bienfaisance vite fait ? ». Dire oui à ce genre de requête est certe louable, mais c’est le début d’emmerdes sans fin et d’une perte de temps abyssale. »

Voilà, je vous invite fortement à le lire si le sujet vous intéresse : Freelance, deux ans plus tard

 

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Intégration web

Flash est-il mort ?

Le 8/11/11, Adobe annonçait qu’elle abandonnait le développement de Flash sur Mobile. C’était déjà le cas sur iPhone/iPad (volonté d’Apple), ça le sera bientôt sur tous les mobiles. Aveu d’échec de la part d’Adobe qui se concentre maintenant sur le développement d’application mobile et sur l’HTML 5.

Petit rappel historique

Pour faire simple, Flash a été inventé à une époque où les sites étaient très limités graphiquement. À cet époque, c’était impossible d’avoir une animation autrement qu’en GIF (format archaïque, mais encore usité aujourd’hui). Le contenu dynamique était inexistant.

Flash a rapidement séduit les graphiste. Réaliser un site en Flash ne demandait que peu de connaissances techniques et permettait de positionner librement tous les éléments du site. Bref, on pouvait faire un bon site internet de la même manière qu’un catalogue : avoir une mise-en-page riche, réaliser des animations de transitions,utiliser les typos de son choix…

Mais Flash a été victime de son succès. À force de confier la réalisation de site à des gens qui n’ont que peu de notion de développement, on s’est retrouvé avec des sites qui consommaient beaucoup de ressources et qui n’étaient que très peu référençables. Le problème ne venait pas réellement de la technologie, mais plutôt de son usage. En parallèle, le HTML couplé au javascript permettait de plus en plus de choses rendant Flash inutile sur bien des domaines.

Puis est arrivé le Smartphone qui a marqué une réelle rupture dans la manière de visiter un site. Les contraintes ergonomiques sont devenus très différentes (il n’est plus possible de réaliser des actions au survol de la souris par exemple) et la taille de l’écran rendait la navigation d’un site en Flash pénible. C’est pour ces raisons (et aussi une volonté de tout contrôler) qu’Apple a interdit Flash sur son iPhone. Il a été reproché à Flash aussi, une trop grosse consommation de ressources pour mobile, mais ce n’est pas une raison valable. En effet, il aurait été très simple d’activer Flash uniquement lorsque l’utilisateur le demande.

Les concepteurs de sites ont donc décidé de créer des versions allégés de leurs sites pour un meilleur affichage sur mobile, puis est arrivé l’application dédié. Beaucoup de sites proposent maintenant une application à télécharger qui s’affranchit des limites de l’HTML et qui offre du contenu riche à l’image de Flash. Le grand gagnant dans l’histoire, c’était Apple. En effet, développer une application mobile coûte cher, les concepteurs se sont donc concentrés principalement sur les applications iPhone (plus grosse part de marché) au détriment d’Android et autres. De plus, Apple récupère un pourcentage sur les applications payantes de sites comme secouchermoinsbete. Apple a donc réussi à se faire de l’argent sur la navigation mobile ainsi que de brider la navigation de certains sites mobile sur son iPhone uniquement. On reprochait à Flash de ne pas être libre et peu accessible, mais il avait un taux de pénétration de 93%. Le système que propose Apple est donc encore plus discutable.

Mais, et le HTML5 dans tout ça ? Est-il un concurrent à Flash ?

Ne nous voilons pas la face, le HTML5 est peut-être l’avenir, mais aujourd’hui il est encore très limité par rapport à Flash. Il n’est pas finalisé et n’est pas compatible avec les vieilles versions de navigateurs encore beaucoup utilisé comme IE8. D’ailleurs, beaucoup de sites réalisées en HTML5 ne sont compatible qu’avec Chrome ou Safari.

Prenons l’exemple d’une vidéo. Flash lit une bonne quantité de format. Il est très simple d’ajouter une vidéo sur un site à l’aide de Flash. Si on veut faire la même chose en HTML5, il faudra réencoder la vidéo deux fois, une fois pour Chrome/Safari et une autre fois pour Firefox. De plus, cette vidéo ne sera pas lisible sur Internet Explorer. Certes, des sites comme youtube ont les ressources nécessaires pour diffuser leurs vidéos en HTML5, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Donc aujourd’hui, si vous voulez diffusez facilement une vidéo sur mobile, vous devez soit la mettre sur youtube, soit réaliser une application dédiée.

Mais là où Flash règne en maître, c’est sur les bannières publicitaires. Il existe aujourd’hui des outils permettant la création d’animations interactive en HTML5 (Adobe Edge ou Hype par exemple). Ces outils ont un fort potentiel, mais ils sont encore trop limité pour faire une réelle concurrence à Flash. On peut réaliser une animation HTML5 entièrement à la main qui peut rivaliser avec bons nombres d’animations Flash, mais ça coûtera beaucoup plus cher puisqu’il faudra passer par un développeur en plus du graphiste. Et la compatibilité en prendra un sacré coup.

5 ans après la sortie du premier iPhone, je ne connais encore aucune régie pub sérieuse qui commande des bannières en HTML5 et je ne vois pas ce qui les fera changer d’avis d’ici les 5 prochaines années.

Un petit mot sur Air

Pour le web mobile, Adobe ce concentre maintenant sur Air. Air permet de créer des applications pour iPhone et Android utilisant une technologie très proche de Flash. C’est en quelques sortes la nouvelle « coquille » de Flash. On voit bien qu’Adobe, en plus de travailler sur l’HTML5 avec Edge, se concentre sur cette nouvelle manne qu’est devenue l’application mobile.

Et donc, que pouvons-nous en conclure ?

Donc, non Flash n’est pas encore mort, et HTML5 n’est pas encore né. Il a disparu des mobiles, mais va continuer à exister sur ordinateur. Il est évident qu’il reste moins indispensable que par son passé, mais il conserve de sérieux atouts qui le permettront de continuer sa voie encore quelques temps.

Par contre les sites mobiles sont en train de devenir des applications. Tant mieux pour moi, je gagne plus d’argent sur la réalisation d’une application iPhone que sur un site, mais le web n’en ressort pas grandit pour autant.

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Référencement internet

Ceci est un article qui sera mis-à-jour régulièrement et qui traite de conseils pour le référencement. Pour l’instant, il est encore un peu vide car je travaille sur le contenu, mais je peux déjà vous donner une liste des annuaires importants sur lequel il est bon de s’inscrire afin d’optimiser le contenu.

Les annuaires

Les annuaires sont la base à tout référencement (après avoir effectué un référencement naturel sur le site). Il permette de détailler l’activité de votre site. Google en prend de moins en moins compte, mais ce sont quand-même un bon point de départ. Certains annuaires demandent des liens retours pour mieux indexer votre site. C’est ce que je fais en les listant ici.

WebRank Info

Sûrement le plus important, webrank info propose un annuaire de qualité, c’est aussi une précieuse mine de qualité quand il s’agit de trouver des informations sur ce sujet

Ce site est listé dans l’annuaire Webraninfo WebRank Info

Divers

Ici sont listés mes autres favoris, je les détaillerais plus tardivement. Ils ont tous comme point commun d’avoir un PageRank de 5.
– flesko.com
– sites-fr.com
– noogle.fr
– vivastreet
– kimiweb.bet
– gralon.net
– bloc-annuaire.fr
– ActiveSearch Results

Un autre qui est intéressant aussi :
Annuaire Graphisme 

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Les ombres portées en CSS

Aujourd’hui, je vais vous parler de deux sites que je trouve très pratique pour générer des ombres portées uniquement en CSS

Un générateur de CSS

Ce site est très pratique car il est entièrement WYSIWYG. Il gère les multiples ombres portées, ce qui est très pratique pour faire des liserets lumineux par exemple.

Le site permet, en outre, d’ajouter des contours, de réaliser des dégradés, de faire des rectangles arrondis, le plus simplement du monde

À quand, ces options dans l’éditeur de styles de Dreamweaver qui commence à se faire sacrément vieux

Évidemment, Internet Explorer, n’est pas compatible avec la plupart des fonctions.

Westciv

Des ombres portées plus complexes

Ce site montre tout simplement des exemples d’ombres portées alambiqués. Il n’y a qu’à copier le code-source pour s’en servir.

Nicolas Galaggher

Pour aller plus loin :

Le site webexpedition propose ici des petits effets de styles sympas grace aux ombres portées